martes, 13 de marzo de 2012

APORTACIÓN, BILINGÜE, DE DON PIERRE DE LOSADA

JOIN OR DIE


Par Pierre de Losada



La communauté des héraldistes espagnols, pour être assez réduite en apparence n'en est pas moins très dynamique et variée. Cela est le signe d'une bonne vitalité et d'une qualité indéniable voire exemplaire. Elle est occasionnée par des protagonistes très experts et qualifiés.

La science des blasons espagnole dispose d'une image très positive à l'étranger et inspire une considération et un grand respect certainement mérités par la chance de disponer d'un patrimoine unique d'une grande richesse, des traditions séculaires vivantes et rigoureuses, tout cela  défendu par des spécialistes ayant reçu une solide formation. L'abondante production bibliographique régulièrement publiée chaque année contribue au maintien d'un niveau de qualité universitaire des travaux. Diverses entités réunissent par ailleurs d'éminents spécialistes en collèges héraldiques.

Pourtant quelque chose de très vital fait cruellement défaut pour assurer une pérennité des particularismes espagnols et ce surtout pour de trop nombreux usagers privés car mal informés d'interlocuteurs officiels. On est toujours étonné de constater que le Royaume d'Espagne, le pays du Roi le plus admiré d'Europe, à l'instar d'autres pays disposant aussi d'une tradition très ancienne, ne soit pas doté lui aussi d'un organisme officiel  dédié au bon maintien du droit lié à la propriété des armoiries. Ce constat est plus qu'affligeant et ne donne pas une image satisfaisante.

De plus il s'agit d'un besoin plus qu'évident qui s'accentue avec le temps.  De nombreux témoignages mettent en évidence cette carence. Il est dommageable que notre pays n'a pas su s'adapter en son temps aux demandes et aussi mettre à contribution les technologies nouvelles comme ont pu le faire les officiers d'armoiries anglo-saxons (College of Arms; Court of the Lord Lyon; Autorité Héraldique du Canada). Ces organismes officiels disposent de structures très contemporaines très performantes en s'appuyant sur une solide tradition et jouissent dans le monde entier d'une très influente et grande considération.

Nos voisins contribuent efficacement à satisfaire aux bons usages héraldiques, au respect des droits des tiers. Ils fédèrent et galvanisent principalement les expressions artistiques au service des marques héraldiques et vexillologiques, participant à l'économie qui en découle et ceci avec beaucoup d'efficacité et de talents. En outre lors d'évènements importants, leurs participations aux affaires protocolaires avec un  décorum fortement apprécié et reconnaissable entre tous, confèrent un prestige qui sert avantageusement l'histoire de leurs pays.




En Espagne tous les acteurs potentiels à la mise en oeuvre d'un organisme similaire sont présents pourtant. Mais ceci d'une façon disparate et trop isolée pour constituer un solide corps d'officiers  d'armoiries. Avec une énergie partagée dans une volonté commune, en définissant une hiérarchie autour d'une autorité plénière et légitime,  contrôlé par la loi, réglementé et doté de moyens suffisants, un tel  organisme pourrait voir le jour. La tâche est grande et l'enjeu de taille mais à la mesure d'un pays qui a su relever tous les défis !


L'emblème principal qui illustre cette rubrique est inspiré du drapeau bien connu et élaboré par Benjamin Franklin lors de la guerre d'indépendance des Etats-Unis-d'Amérique. Il se veut un appel solennel aux bonnes volontés: celles-ci doivent unir leurs efforts afin que notre pays soit doté d'un Collège Héraldique officiel à la renommée internationale et se hisser de la sorte au niveau qui est historiquement le sien.

Cette institution doit servir de passerelle entre le passé et le présent, entre l'ancien et le nouveau. Elle inventera la tradition sous nos yeux...

Unissez-vous, ou Disparaissez !


JOIN OR DIE

Por Pierre de Losada



La comunidad de los heraldistas españoles, para ser bastante reducida en apariencia es dinámica y muy variada. Esto es signo de una buena vitalidad y de una calidad innegable, incluso ejemplar. Sus protagonistas son muy expertos y cualificados.

La ciencia española de los blasones dispone de una imagen muy positiva en el extranjero e inspira una consideración y un gran respeto, ciertamente merecidos, por la posibilidad de disponer de un patrimonio heráldico único de gran riqueza, tradiciones seculares vivas y rigurosas y todo ello defendido por especialistas que han recibido una formación sólida. Abundante producción bibliogáfica regularmente publicada cada año, contribuye al mantenimiento de un nivel de calidad universitaria de los trabajos. Entidades diversas reúnen, por otro lado, a especialistas eminentes en diferentes colegios heráldicos.

Sin embargo algo muy vital se hecha en falta, lamentablemente, para asegurar una perennidad de los particularismos españoles y esto sobre todo para usuarios privados, numerosos, que desconocen quiénes puedan ser los interlocutores oficiales. Los extranjeros siempre quedan asombrados al comprobar que el reino de España, el país con el Rey más admirado de Europa, y a ejemplo de otros países que disponen también de una tradición muy antigua, no cuenta con un organismo oficial dedicado al buen mantenimiento del derecho vinculado a la propiedad del escudo de armas. Este hecho sorprende y desde luego no transmite una imagen satisfactoria.

Además se trata de una necesidad que se acentúa con el tiempo. Numerosos testimonios ponen en evidencia esta carencia. Es lamentable que nuestro país no supiera adaptarse en su momento a las demandas heráldicas y que tampoco echara mano de las tecnologías nuevas como pudieron hacerlo los oficiales de armas anglosajones (College of Arms; Court of the Lord Lyon; Autoridad Heráldica de Canadá). Estos organismos oficiales disponen de estructuras contemporáneas muy perfeccionadas, apoyándose en una tradición sólida, gozando en el mundo entero de una gran consideración y una gran influencia.

Nuestros vecinos europeos trabajan eficazmente satisfaciendo los buenos usos heráldicos, cuidando el respeto de los derechos de terceros. Registran y principalmente tamizan las expresiones artísticas al servicio de las señales heráldicas y vexilológicas, participando en la economía que emana de esta y aquella con mucha eficacia y talento. Además, al celebrarse importantes acontecimientos institucionales del Estado, sus participaciones en los asuntos de protocolo, con un decoro fuertemente apreciado y reconocido, confieren un prestigio que contribuye ventajosamente a la historia de sus países.


En España, sin embargo, todos los potenciales actores de la puesta en ejecución de un organismo similar están presentes y son conocidos. Pero de un modo disparatado y demasiado aislado para constituir un cuerpo sólido de oficiales de armas. Con una energía compartida en una voluntad común, tal organismo podría ver la luz, definiendo una jerarquía alrededor de una autoridad plenaria y legítima, controlada por la ley, reglamentada y dotada de medios suficientes. ¡La tarea es grande y la queda a la medida de un país que supo aceptar todos los desafíos!


El emblema principal que ilustra esta rúbrica está inspirado en la bandera, bien conocida, elaborada por Benjamin Franklin en el momento de la guerra de independencia de los Estados Unidos de America. Se requiere con este texto a una llamada solemne a las buenas voluntades: éstas deben unir sus esfuerzos con el fin de que nuestro país sea al fin dotado de un Colegio Heráldico oficial, de fama internacional, y subirse de este modo al nivel que es históricamente el suyo. Esta institución debería servir de pasarela entre el pasado y el presente, entre lo antiguo y lo nuevo. Recreará la tradición ante nuestros ojos...

¡Únase, o Desaparezca!